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On Earth

CHICAGO, la photogénique

10 Février 2017, 15:45pm

Publié par Angelique

EN QUELQUES MOTS

En laissant Toronto début septembre 2016 pour voler vers Chicago, j'ai un goût d'innachevé. Mais c'est ainsi que j'avais planifié mon périple en arrivant à New York en juillet  : je voulais être en Martinique pour décembre 2016, afin de rencontrer une partie de ma famille qui s'y rendait pour les vacances. Je ne pouvais donc pas m'éterniser dans certaines villes. De plus j'avais trouvé un billet d'avion New York / Martinique à un prix exceptionnel et j'espérais respecter mon timing.

Des amis américains m'avaient mise en garde avant même d'arriver à Chicago : il fallait absolumment que j'évite de me rendre dans les quartiers du sud qui sont très violents. Chicago est une des villes les plus violentes des USA. On m'avait dit aussi paradoxalement que c'était une très belle ville architecturellement parlant. Je n'y arrivais donc pas avec des idées vierges.

Le quartier central de la loop à Chicago est en effet très beau : des buildings majestueux et de toutes les formes, tous plus hauts les uns que les autres, avec la rivière serpentant au milieu de cette débauche d'architecture moderne. En m'y promenant, j'ai ressenti comme un sensation de froideur, de décor de cinéma inerte. Il y manque une âme et surtout la vie. J'y ai croisé essentiellement des hommes d'affaires pressés, habillés tous de la même façon : chemise bleu ou blanche avec un pantalon à pinces. Perdus au milieu de ce décor propret, des SDF  déambulent et essaient d'attirer l'attention. Tous les 50 mètres on trouve des Starbucks Coffee. Les deux premiers jours je me baladais en short mais j'ai fini par mettre des pantalons : je dépareillais dans le paysage car malgré la température très favorable personne n'avait les jambes à l'air dans la ville. Bizarre... La petite touche d'humour, c'est qu'à force de porter des shorts depuis le mois de juillet, je conservais la marque de bronzage à mi-cuisse (qui a tenu quelques mois !).

J'ai remarqué que beaucoup de chauffeur de bus à Chicago étaient des femmes, et comme à Toronto, j'ai été impressionnée par leur gentillesse. En revanche la conduite est sportive, accrochez-vous!

Il y a deux tours immenses à visiter desquelles on a une vue à couper le souffle sur la ville et le littoral : la Willis Tower (ou la Sears Tower) et le Hancock Center. J'y ai passé quelques heures à attendre le couché de soleil. C'est grandiose. J'ai aussi testé d'être suspendue au-dessus du vide les pieds sur un sol de verre ou d'être aggripée à un mur de verre qui s'inclinie à 30 degrés. Sensations fortes garanties !!

Les bords du lac Michigan sont bien amménagés : plusieurs grands parcs, des places avec des monuments sublimes, des espaces pour marcher, un centre touristique avec des magasins et une grande roue, des musées. La vue sur la ville y est tout aussi sublime.

Chicago est vraiment une ville photogénique, mais je n'y ai pas trouvé le plaisir et l'énergie que j'y ai trouvé à New York ou à Toronto. Les mésaventures que je raconte dans ma rubrique MAKING OF ci-dessous y sont sûrement pour beaucoup.

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STREET ART

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MAKING OF

Mon séjour à Chicago fût éprouvant. Il m'est arrivé plusieurs mésaventures en quelques jours. Tout d'abord, ma chambre Airbnb était dans le quartier chinois. J'avais eu beaucoup de mal à me décider pour réserver mon logement : entre les avertissements de mes amis concernant la violence qui sévit dans la ville, mon désir de ne pas être trop excentrée et le fait que je doive faire attention à mon budget, j'ai passé quelques heures anxieuses à faire mon choix. Celui que je fis s'avéra ne pas être le meilleur malheureusement. Certes, en moins de 30 minutes j'étais au centre ville grâce au métro, mais j'avais l'impression d'être une "alien" dans Chinatown : je ne voyais aucun européen dans les rues, j'avais l'impression de m'être trompée de destination. Ce n'était pas le pire... La première fois que j'ai découvert mon immeuble, j'ai failli faire demi-tour ! Un immeuble sale, vétuste, je me serai cru dans un mauvais film de série B. En entrant dans l'appartement, mon impression s'est confirmée : ma logeuse ne parlait presque pas anglais, il y avait des chinois qui jouaient aux cartes dans la cuisine en criant en chinois et en fumant. Ma chambre avait l'air plutôt propre, mais le reste de l'appartement semblait en travaux, et rafistolé de partout, et j'eu de sérieux doutes sur la propreté. Je n'avais pas le choix, il fallait bien que je me pose quelque part. J'ai demandé à changer de chambre dès mon arrivée car la mienne donnait sur la rue principale très bruyante. J'y ai dormi trois nuits à peu près convenablement. Le quatrième jour après mon arrivée, les soucis ont commencé. J'ai vécu deux journées maudites lol. Je m'explique : je n'avais plus rien à manger ce jour-là, donc le matin je pris quelques fruits secs dans mon sac et je décidais de me rendre à Whole Foods Market (mon supermarché fétiche, mais cher) pour me faire un petit plaisir après la déconvenue de mon logement. J'avais environ 45 minutes de trajet en métro et bus. De toute façon dans le quartier chinois, l'alimentation était dirais-je "spéciale". J'arrive donc à quelques pas du magasin avec la faim au ventre. Il est environ 11h du matin. Et tout d'un coup un doute m'envahi : j'étais partie sans mon porte-monnaie !!! Quelle imbécilité ! J'avais fait tout ce trajet pour rien ! Je mourrai de faim et je ne pouvais rien faire. Je me suis sentie comme un clochard qui a le ventre vide. Je n'avais pas d'autre choix que de refaire le trajet inverse et de rentrer chez moi. Ca c'était la tuile numéro 1.

Je prends mon déjeuner chez moi, pas question de me taper de nouveau 2 heures de trajet aller-retour pour retourner à ce magasin. Pour m'enlever ce goût d'amertume, après un repos bien mérité, je décide d'aller à la marina et faire une croisière à la tombée de la nuit sur la rivière qui traverse la ville. On m'avait dit que c'était sublime, et en effet, je me suis régalée : l'architecture "by night "est splendide et les commentaires du guide nous plonge dans des histoires fascinantes. Je suis finalement rassérénée par cette balade en bâteau, il est temps de rejoindre ma chambre, il est 21h quand j'y arrive. Et là c'est la tuile numéro 2 : j'allume la lumière dans la pièce, et qu'est-ce-que je découvre ??? Une blatte qui se prélasse paisiblement sur mon lit !!!! Là s'en est trop ! Je suis au bord du dégoût et au bord de la crise de nerf. Après avoir mangé rapidement et en scrutant les moindres coins de la pièce, j'en fait part à mes logeurs, qui n'ont pas l'air si choqués que ça. Je leur demande de changer de chambre le soir même. J'ai dû passé mes sacs au peigne faim, en sortant toutes mes affaires et en les rangeant une à une de nouveau. Quelle galère. Je fini il est minuit. Je suis épuisée. Je soulève mon sac pour le ranger, et je découvre une deuxième blatte dessous... Ecoeurée je l'écrase. Je change de chambre avec un grand doute quant à la propreté de celle-ci. S'il y a des blattes dans la première chambre, cela veut dire que tout l'appartement est contaminé. Et en effet : j'en ai trouvé dans la salle de bain et même dans le congélateur. Beurk !!! Je suis décidée à partir dès le lendemain matin et à me trouver un autre logement. Le lendemain matin je négocie donc mon départ avec mes logeurs, j'appelle Airbnb, j'essaie de me faire rembourser, bref quelques heures de stress et de perte de temps dont je me serai bien passée. Je trouve enfin une autre chambre, plus loin du centre ville, de l'autre côté, dans une grande maison et dans un quartier qui a l'air paisible. J'appelle un taxi Uber, le premier que je prends à Chicago d'ailleurs, mais je ne m'y sens qu'à moitié en sécurité, le chauffeur a l'air bizarre et il est plutôt "over size". Il me raconte qu'il s'est déjà fait tiré plusieurs fois dessus et qu'il connait plusieurs personnes qui sont mortes car on leur a tiré dessus aussi. Vivement que mon trajet se termine ! Mais la tuile numéro 3 se profile à l'horizon... J'arrive devant la maison, j'ai quelques soucis pour rentrer car je n'étais pas sûre d'être au bon endroit et il y a un code à composer sur un boitier. Les logeurs s'étaient trompés de code, j'ai réussi à trouver le bon. No comment ! La maison est spacieuse, mais rien à voir avec les photos sur Airbnb : on dirait que 10 ans de crasse et de vétusté se sont installées depuis les photos. La salle de bain est sale, la cuisine est salle et en bazard. Mon moral déjà bien atteint depuis la veille commence à décliner encore un peu plus. Ma chambre est minuscule, en mauvaise état, poussiéreuse, une veille peau de bête épaisse sur le sol, et je remarque que les draps n'ont pas été changé avant moi car j'y retrouve un long cheveux blond.... Je me dis qu'ils n'ont peut-être pas eu le temps de faire le ménage car ils ont accepté mon arrivée précipitamment ? Que neni. Le charmant jeune couple bien propre sur lui n'a pas fait mine de nettoyer le lendemain. J'ai donc pris sur moi, je n'avais plus la force de me plaindre. J'ai passé deux nuits dans cette maison sale. En revanche, je ne me suis pas génée pour laisser mes commentaires sur Airbnb.

Bref, après ma première nuit dans cette nouvelle maison, je veux me remonter le moral et je prends le métro et le bus, environ encore 45 minutes, pour aller au planétarium. J'y arrive il est 15h55 et le musée ferme à..... 16h ! "Mais qu'ais-je donc fais pour mériter encore cela?", me dis-je à moi-même. Je suis vraiment très très dépitée. Tuile numéro 4. Ca commence à bien faire. De nouveau le lendemain je décide de retenter le planétarium. Et vous allez rire, il m'arrive encore deux tuiles (numéros 5 et 6 si vous avez bien compté lol) !! : je prends le métro, puis j'attends à un arrêt de bus dans un quartier pas très affriolant. Les minutes s'écoulent, toujours pas de bus. Je commence à m'impatienter et à me demander s'il n'y a pas un soucis sur la ligne. Puis à quelques pas de moi, un vieil SDF à l'allure peu recommandable s'adresse à un couple mais avec agressivité, il me fait un peu peur. Il s'approche de moi malheureusement, et se poste à quelques centimètres de mon visage. J'ai peur. Je n'oser pas bouger, Il me parle fort aussi, il me dit que je ressemble à Beyonce (quelle blague!), il me touche même la main. Je ne sais pas comment me sortir de cette situation. Je lui dit que je suis française et que je ne parle pas anglais en pensant qu'il va alors me laisser tranquille. Ca réaction est pire ! : il se met alors à m'insulter violemment (avec des mots que je ne vous raporterai pas) avant de s'en aller enfin ! J'ai le coeur qui cogne à 150 dans ma poitrine et la peur fini par faire place à la rage. Où suis-je encore tombée ??? C'est la cerise sur le gâteau ! J'apprends au final que le bus que j'attends ne passe qu'à certaines périodes de l'année, j'ai donc perdu plus de 30 minutes de mon temps à attendre tout en me faisant insulter violemment. J'arrive au planétarium il est 14h. Je n'ai donc que 2 heures pour le visiter. Quelle lassitude...

Suite et fin de mes mésaventures, avec mes 3 dernières tuiles à vous raconter... Le lendemain soir je veux aller à une soirée kizomba. Je reste donc en ville pour dîner, cela évite de repayer un long trajet en taxi pour me rendre à la soirée. J'aimerais goûter la fameuse pizza épaisse de Chicago : "la deep dish pizza". Je me rends au restaurant le plus réputé pour commander une table, il y a de l'attente. Je demande à une serveuse si c'est possible de commander seulement une part car je ne peux pas manger une pizza entière à moi toute seule. Elle me dit que c'est possible et de patienter. Quelques minutes plus tard je commande, et là une nouvelle serveuse me dit que ce n'est pas du tout possible d'avoir seulement une part ! La poisse de nouveau !! Je change de restaurant, et en attendant je commande mon taxi Uber. Mon repas fini, j'attends mon taxi, plusieurs minutes. Il n'arrive pas. Il n'arrivera jamais. J'ai dû un prendre un autre taxi dans la rue. Encore une tuile. J'arrive à la soirée en faisant la tête, j'en ai marre de tous ces râtés, j'ai besoin de rencontrer des gens sympathiques de rire et de danser la kizomba. Mais le sort s'acharne sur moi lol : ce soir c'est un cours de zouk brésilien suivi de la soirée. Quoi, c'est une plaisanterie ? Je fais le cours, que je ne fini pas car je trouve les mouvements exagérés et ridicules, et je rentre chez moi sans faire la soirée. Marre. J'en ai plus que marre.

J'ai quitté Chicago le lendemain matin très tôt, en ayant cette désagréable sensation que la ville ne voulait pas de moi : je n'avais jamais eu autant de problèmes depuis le début de mon voyage et je n'avais pas non plus réussi à sympathiser avec qui que ce soit. Me voilà à l'aéroport, fatiguée de tout, en partance vers une autre ville que j'espère beaucoup plus accueillante !!!!

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